Mauritanie/Vacances présidentielles : Aziz s’éloigne du bourbier Nouakchottois
Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz a opté cette année pour des vacances locales, en l’occurrence à Nouadhibou où il séjourne depuis jeudi dernier.
La sortie médiatique de M. Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, l’homme chargé par le pouvoir de superviser le dialogue politique avec l’opposition, n’a pas apporté grand-chose à cet épineux dossier, qui traine en longueur depuis bientôt deux ans.
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz dont le pouvoir est régulièrement secoué par de rocambolesques affaires de détournement de deniers publics, n’a pas trouvé mieux que de remettre en selle deux ex responsables de son régime au passé peu glorieux.
Dans un contexte politique marqué par une tension perceptible entre le pouvoir et l’opposition, le président du parti islamiste « Tawassoul » est monté au créneau ce mercredi à l’occasion d’une conférence de presse animé au siège du parti à Nouakchott.
Au cours de sa visite à Néma (ville de l’Est) entamé ce mardi, le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz qui était très attendu sur la fameuse question du troisième mandat n’a pas mis fin au suspense refusant d’annoncer clairement qu’il ne se représenterait pas pour la prochaine présidentielle.
Le président Mohamed Ould Abdel Aziz va-t-il tenter un forcing pour se présenter devant les électeurs pour briguer un troisième mandat, violant du coup la constitution ? La question est sur toutes les lèvres et agite depuis quelques semaines le microcosme politico-médiatique nouakchottois.
Les débats pouvoir/Opposition sur le troisième mandat font couler beaucoup d’encre.Cette polémique est un signe qui ne trompe pas! Ces ministres laudateurs devant l’éternel sont certainement délégués par le Manitou car qui peut gober le fait qu’ils aient le culot de parler à sa place sachant que dans la réalité, ils n’ont même pas le droit d’agir dans l’exécution des affaires courantes sans son consentement.