Bakari GUEYE

Les Émirats se félicitent du rapprochement régional avec l’UE

A L’instar des autres pays du Conseil de Coopération du Golfe, les Emirats Arabes Unis entretiennent une bonne relation avec l’Union Européenne.

Néanmoins ils souhaitent un plus grand engagement européen dans le Golfe : « Nous devons voir des actions ». Voilà ce qu’avait déclaré récemment Anwar Gargash, conseiller diplomatique du président émirati, qui se félicite du rapprochement régional des partenaires de l’UE, mais prévient que les relations « ne doivent pas être transactionnelles ».

Les Émirats arabes unis en veulent plus. L’État du Golfe, riche en réserves énergétiques, demande à ses partenaires européens d’adopter une nouvelle approche de l’action extérieure au niveau régional qui aille au-delà du commerce et des hydrocarbures. Il ne suffit pas à Abou Dhabi d’exporter du pétrole et du gaz comme il l’a fait jusqu’à présent ; il souhaite que les membres de l’UE renforcent leur engagement dans la région et étendent le champ de la coopération bilatérale à d’autres domaines, notamment la sécurité et la défense face aux menaces récurrentes du voisin iranien. 

« Ce que nous entendons, en particulier de la part des Allemands et d’autres, à propos du réengagement avec le Golfe, m’encourage, mais je mets en garde contre le caractère transactionnel de cette démarche », a déclaré le diplomate Anwar Gargash, en référence au récent accord énergétique signé par le Qatar et l’Allemagne pour fournir jusqu’à 2 millions de tonnes de gaz par an à l’Allemagne au cours des 15 prochaines années. 

La nouvelle rhétorique de Berlin et d’autres capitales européennes « est en partie intéressée : essayer de trouver de nouveaux fournisseurs de gaz ou de pétrole », a reconnu Gargash lors de son discours à la conférence politique mondiale d’Abu Dhabi. La clarté avec laquelle l’ancien ministre des Affaires du Conseil national fédéral émirati s’est exprimé l’a amené à envoyer un message clair à ses partenaires européens : « Nous avons besoin de voir des actions… elles doivent être à long terme et stratégiques ».


Les E.A.U au service de la paix et la stabilité mondiales

Les Emirats Arabes Unis sont présents aujourd’hui sur plusieurs fronts grâce à une diplomatie de la médiation qui a fait ses preuves dans plusieurs régions du monde.

A cours de la décennie écoulée les Émirats arabes unis, ont émergé comme un acteur stratégique de poids dans la région. S’appuyant sur une armée moderne, Abu Dhabi a conduit une politique équilibriste qui lui a valu un grand respect.

Aujourd’hui, les EAU entament une nouvelle étape de leur développement international, pour se positionner comme acteur diplomatique régional incontournable, que ce soit à travers son rôle de médiateur dans la Corne de l’Afrique ou en Asie du Sud, mais aussi via le renforcement de ses liens avec les puissances asiatiques, au premier rang desquelles la Chine.

Président de la fédération des Émirats arabes unis, l’émir d’Abou Dhabi avait créé la surprise en octobre dernier en se rendant en Russie pour y rencontrer Poutine. Le but ? Jeter les jalons d’un plan de médiation avec l’Ukraine concernant notamment la centrale nucléaire de Zaporijjia. Une façon aussi pour ce pays du Golfe de se hisser sur la scène internationale.

Il y a quelques mois, les Émirats arabes unis (EAU) dépêchaient à Chypre Anwar Gargash, conseiller spécial auprès du président, afin de représenter le pays lors d’un sommet avec les ministres des Affaires étrangères grec, chypriote et israélien. Peu de temps avant, Dubaï accueillait des négociations entre l’Inde et le Pakistan afin de rétablir un dialogue entre les deux pays sud-asiatiques.

Sur les questions énergétiques l’émirat se distingue par son non alignement aveugle sur les Etats Unis.

Le théoricien de ce « nouveau non-alignement » n’est autre que Mohammed ben Zayed (MBZ), émir d’Abou Dhabi, élu président de la fédération des Émirats arabes unis le 14 mai dernier, et que le New York Times avait déjà désigné en 2020 comme « le plus puissant des dirigeants arabes ».

Ainsi, la diplomatie émiratie affiche clairement ses ambitions et se positionne pour jouer un rôle important dans les relations internationales.


Les E.A.U au secours de la Turquie et de la Syrie

Les Émirats arabes unis (EAU) ont réagi immédiatement au tremblement de terre dévastateur qui a frappé la Syrie et la Turquie, réaffirmant leur pleine solidarité avec les dirigeants et les peuples des deux pays.

La mobilisation urgente des Émirats arabes unis, sa présence parmi les premiers pays sur le terrain et sa participation aux opérations de sauvetage constituent une incarnation claire de sa présence humanitaire et une expression sincère de sa pleine solidarité avec les communautés touchées dans le monde à travers des programmes et de projets d’aide et d’action humanitaire.

Le président Son Altesse Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan a lancé un appel téléphonique au président Bashar Al-Assad de Syrie et au président Recep Tayyip Erdogan de Turquie, exprimant ses sincères condoléances et sa sympathie aux deux présidents, à leurs peuples et aux familles des personnes touchées, souhaitant pour un prompt rétablissement à ceux qui ont été blessés.

Cheikh Mohamed a souligné le soutien des Émirats arabes unis à la Syrie et à la Turquie et a proposé de fournir toute assistance dans leurs efforts pour atténuer l’impact du tremblement de terre.

Le président a enjoint de créer un hôpital de campagne et d’envoyer des équipes de recherche et de sauvetage pour les personnes touchées par le tremblement de terre en Syrie et en Turquie, en plus de la fourniture de secours d’urgence et d’une aide d’urgence pour aider les familles dans le zones les plus touchées.

En application des directives de Son Altesse Cheikh Mohamed bin Zayed, le Commandement des opérations conjointes du ministère de la Défense a annoncé le lancement de l’opération «Gallant Knight / 2» pour fournir une assistance aux peuples de Syrie et de Turquie.

L’opération comprend la participation des forces armées, du ministère de l’Intérieur, du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale ; de la Fondation Khalifa bin Zayed Al Nahyan et du Croissant-Rouge des Émirats.

Le président a ordonné une aide d’un montant total de 100 millions de dollars pour les secours suite au tremblement de terre en Syrie et en Turquie, l’aide étant répartie à parts égales entre les deux pays.

Le Croissant-Rouge des Émirats (CRE), en coordination avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MoFAIC) et le ministère du Développement communautaire, a lancé un appel à la participation à la campagne « Les ponts de la bonté » pour aider à rassembler et à assembler des fournitures de secours pour la Turquie et la Syrie ravagées par le séisme.

Notons que les Émirats arabes unis ont été l’un des premiers pays à être sur le terrain dans les zones touchées. Le commandant des opérations conjointes, le général de division Saleh Mohamed bin Mujren Al Ameri, a affirmé que la mission de secours des Émirats arabes unis était présente depuis la première étape avec les équipes de recherche internationales arrivées en Turquie, suivie de l’arrivée de trois avions militaires transportant des équipes de recherche et de sauvetage et une aide médicale.

Il a souligné que les opérations sur le terrain sont pleinement coordonnées en fonction des priorités et des besoins urgents déterminés par la Syrie et la Turquie.

Depuis leur création, les Émirats arabes unis ont tenu à faire de l’aide humanitaire et du développement un élément essentiel de leurs politiques étrangères, car ils sont en tête des listes mondiales des plus grands donateurs dans le domaine de l’aide au développement par rapport à leur revenu national.

L’aide incarne le neuvième principe des  » Principes des 50  » qui stipule que « l’aide humanitaire étrangère des EAU est une partie essentielle de sa vision et de son devoir moral envers les peuples moins fortunés et que l’aide humanitaire étrangère n’est pas liée à la religion, la race, la couleur ou la culture ».


France/ E.A.U : Des relations au beau fixe

Les Émirats arabes unis constituent un partenaire de choix pour la France. Initiées en 1975 par un accord de coopération culturelle et technique, les relations entre les deux pays ne cessent depuis de se développer avec une coopération élargie à de multiples domaines : défense, culture, éducation, énergies renouvelables, innovation, etc.

La coopération de défense entre la France et les Émirats est dense et diversifiée. Véritable partenariat stratégique, elle a été renforcée ces dernières années, dans un contexte régional mouvant, où les facteurs d’instabilité se multiplient. La France est le deuxième partenaire des Émirats arabes unis. Cette coopération comporte une forte dimension opérationnelle, grâce au dispositif prépositionné des forces françaises. L’accord de défense et l’installation en 2009 aux EAU d’une base militaire française sont emblématiques de cette stratégie.

Le SE (service économique d’Abu Dhabi) intervient sur la coopération économique bilatérale (représentation des intérêts économiques français auprès des administrations, des institutions et organismes locaux, dialogue avec les autorités sur les questions bilatérales et multilatérales commerciales et financières), la préparation, la coordination et l’organisation des visites officielles à caractère économique, le suivi des politiques publiques ou encore l’accompagnement et la structuration de l’offre française sur les grands projets. Le SE d’Abu Dhabi est à l’initiative de la création de 4 clusters français afin de structurer l’offre française sur deux projets emblématiques : l’aéroport international Al Maktoum à Dubaï (futur plus grand aéroport du monde) et l’Expo 2020 Dubaï. Ces clusters, qui réunissent une quinzaine d’entreprises chacun et sont regroupés sous le logo unique « French Efficiency », sont animés par le SE d’Abu Dhabi.


IPELAN, le défi de promouvoir les langues et cultures nationales articulées aux idéaux de l’école républicaine

Mbouh Séta DIAGANA, titulaire d’un Doctorat en Langues et Littératures Nationales comparées, Professeur à l’Université de Nouakchott vient d’être porté à la tête de l’Institut pour la Promotion et l’Enseignement des Langues Nationales (IPELAN).

Natif de Kaédi, cet universitaire rompu à la recherche académique dispose des ressources et compétences nécessaires pour conduire à bon port l’IPELAN.

Docteur M’Bouh Seta DIAGANA brille et séduit également par son humilité. Il est mesuré et est doté d’un caractère trempé qu’il peut faire prévaloir lorsque la situation et le contexte le commandent.

Il parle toutes les langues nationales du pays ( Hassaniya, Pulaar, Soninké et Wolof), un atout réconforté par sa connaissance des communautés nationales à travers ses travaux de recherches sur la-es- littérature-s- nationale-s-.

C’est un technocrate, un universitaire qui a su convaincre par la recherche académique et ses publications. Un profil adapté pour faire de cet Institut, le laboratoire des langues nationales en vue de promouvoir leur développement, et leur intégration harmonieuse dans le système éducatif national avec succès.

Mais pour cela, les Autorités doivent lui accorder la confiance totale, et les moyens, tous les moyens indispensables à la construction de ce chantier gigantesque et plein de défis. Ce nouvel Institut, gagnerait en s’appropriant l’expérience de son prédécesseur, l’Institut des Langues nationales des années 80, il doit également faire preuve d’innovation et de nouvelle personnalité.

En effet, au-delà de la transcription phonétique, l’alphabétisation, l’enseignement des langues nationales, aujourd’hui doit intégrer de nouvelles thématiques, sous forme de compétences à acquérir par les apprenants: la problématique environnementale, le terrorisme, l’extrémisme violent, l’esclavage, la discrimination, la citoyenneté, le vivre-ensemble ou encore l’unité nationale.

Ces thématiques, et assurément d’autres imposées par les nouvelles réalités, doivent être contenues dans les supports pédagogiques. Avec une telle approche, l’Institut pour la Promotion et l’Enseignement des Langues Nationales posera les jalons d’un enseignement de convergence ou de correspondance avec l’école républicaine. C’est normalement, cet objectif pédagogique et didactique qui doit sous-tendre la création de l’IPELAN.

En clair, l’IPELAN gagnerait en se libérant du piège communautaire et communautariste pour être un cadre où l’on instruit, enseigne et éduque en tordant le coup aux dogmes, superstitions et autres croyances populaires et rétrogrades contraires à l’idéal républicain.

Seyré SIDIBÉ


Les E.A.U très présents dans l’action humanitaire

Les Émirats arabes unis sont un partenaire régional et mondial important qui porte des initiatives vigoureuses visant à promouvoir la paix et la stabilité, à répondre aux crises émergentes et à soutenir des opérations humanitaires capitales dans le monde entier.

C’est l’avis des Nations Unies qui apprécient à sa juste valeur cet engagement au service de l’humanité.

Les Émirats arabes unis accueillent près de 30 organisations des Nations unies qui travaillent côte à côte dans le cadre de partenariats solides avec le gouvernement local.

Tous les bureaux auxiliaires des Nations unies aux Émirats arabes unis s’efforcent de renforcer les partenariats avec les pays du CCG afin de bénéficier de leurs efforts au niveau mondial, en particulier dans le domaine de l’aide humanitaire et du développement dans de nombreuses régions du monde.

Des accords entre le gouvernement et des institutions comme le HCR visent à mieux encadrer cette intervention.

Par ailleurs, la Fondation Khalifa Bin Zayed Al Nehayan, qui a été créée en 2007 et qui est basée à Abu Dhabi, a un statut juridique indépendant et elle a l’autorité pour mettre en œuvre des activités de charité, venir en aide aux nécessiteux et fournir une assistance dans le domaine pédagogique ainsi que pour l’aide sociale, la santé et la religion. La fondation dispose d’un mandat lui permettant d’opérer dans le monde entier.

Ainsi, les Émirats arabes unis accordent une grande importance aux aides humanitaires. Ils comptent parmi les pays les plus actifs dans le travail humanitaire, que ce soit dans les pays arabo-musulmans, ou dans le reste du monde.

Ils agissent pour aider les populations en situation de crise sociale, de guerre, quelles que soient leurs origines, religions, races ou cultures. Ce pays est devenu ainsi l’un des leaders quant aux aides humanitaires offertes.

Les Émirats arabes unis comptent plusieurs associations et organisations œuvrant pour la bonne gestion des actions humanitaires lancées par le pays. Parmi lesquelles, on peut citer l’association Zayed pour les œuvres humanitaires, l’association Khalifa Ben Zayed Al Nahyan pour les œuvres humanitaires, l’organisation humanitaire Al Maktoum, le fond Abu Dhabi pour développement… etc.


Les Emirats Arabes Unis, un fournisseur majeur de l’aide au développement

Les Emirats Arabes Unis considérés aujourd’hui comme un pas développé à part entière réinvestit une partie des fruits de sa croissance dans l’aide au développement au profit des populations vulnérables dans les pays du Tiers Monde.

Les apports en matière de coopération bilatérale bénéficient à des pas comme l’Égypte, le Yémen, la Jordanie, l’Iraq, le Maroc, le Soudan, le Pakistan… Les principaux secteurs ciblés par les engagements bilatéraux ont été l’aide-programme, l’infrastructure économique (énergie et transport) et l’aide humanitaire. Le programme bilatéral des EAU est en majeure partie constitué de dons.

L’État des EAU est devenu depuis 2014 u participant dans le Comité d’Aide au Développement (CAD). En tant que fournisseur majeur de financements concessionnels pour le développement, les Émirats arabes unis ont beaucoup à apporter aux discussions du CAD sur les questions clés du développement. L’intégration de l’expérience des EAU a permis d’améliorer la qualité du travail du CAD et renforcer son influence dans l’élaboration du débat sur le développement international, y compris sur le programme de développement de l’après-2015. Le CAD, comme le principal forum international pour les apporteurs de coopération pour le développement, a également beaucoup à offrir aux Émirats arabes unis. Plus particulièrement, en tant que Participant, les EAU ont plus de possibilités d’apprendre de l’expérience des autres pays dans la gestion d’un programme de coopération au développement.

Les Emirats arabes unis apportent par ailleurs leur soutien à l’action internationale en matière de sécurité alimentaire.

Elles œuvrent sans relâche pour trouver les moyens d’atténuer les pressions qui s’exercent sur les chaînes d’approvisionnement mondiales.

Les Emirats arabes unis soutiennent ainsi la Food & Agriculture Resilience Mission (FARM), en particulier en ce qui concerne l’ouverture, la transparence et la résilience du commerce des denrées alimentaires, ainsi que leur soutien à la fourniture d’informations régulières et précises à l’appui du système d’information sur les marchés agricoles (AMIS).

Par le biais du Fonds pour le développement d’Abu Dhabi (ADFD) les EAU aident les pays en développement à atteindre une croissance économique durable et à réduire la pauvreté.

La stratégie du Fonds est axée sur la poursuite de son rôle actif dans la stimulation de la croissance économique dans les pays en développement, l’expansion géographique de ses opérations de financement du développement, ainsi que dans le soutien à l’économie nationale.



Les Emirats Arabes Unis, un hub mondial dans le domaine des biens et services

Avec un Produit National Brut par habitant significatif, les Emirats Arabes Unis figurent parmi les Etats les plus riches du monde. Ils atteignent le 14ème rang mondial, à égalité avec la France, mais devant la Suède, la Belgique ou les Pays-Bas.

Ce niveau les place parmi les pays économiquement puissants. Pays riche, les Emirats sont aussi un pays développé.

En effet, à Abou Dabi comme à Dubaï, mais aussi dans les autres grandes villes du pays, prévaut une qualité de vie de haut niveau fort proche de celle de l’Europe.

Le marché régional potentiel accessible depuis les Emirats est considérable. Il s’étend de l’Afrique centrale (RDC, Ouganda…), orientale (Tanzanie, Somalie, Ethiopie, Kenya), et du Nord (Egypte, Tunisie, Algérie…) jusqu’à l’Asie Centrale (Azerbaïdjan, Ouzbekistan) à l’Asie du Sud et du Sud-Est (Inde, Pakistan, Hong-Kong, Singapour) sans oublier l’Iran, la Russie et l’Europe centrale. Soit au total, plus de1,5 milliard d’habitants dont 600 à 700 millions de consommateurs solvables.

Jointe aux facilités (infrastructures, fiscalité…) offertes sur place, la dimension de ce marché potentiel explique le développement de l’activité commerciale des Emirats, et surtout de Dubaï, depuis 1973.

Au delà des réexportations, les Emirats s’efforcent de constituer un véritable socle industriel exportateur. En particulier, doivent être relevées :

– les exportations d’aluminium (25 % du total des exportations), assurées par la société Dubal qui dispose d’une capacité de production supérieure à 250 000 tonnes. Elles sont écoulées principalement en Asie : Japon, Corée du Sud, Taïwan ;

– les exportations textiles (15-20 % du total des exportations) dues aux centaines d’ateliers de confection implantés à Sharjah, Fujairah, Ajman et Djebel Ali ;

– les exportations agro-alimentaires (10 %) : eaux minérales et boissons, viandes préparées, quelques fruits ;

– les exportations d’équipements (8 %) notamment pour l’exploration pétrolière.

Les exportations non pétrolières sont dirigées vers :

– l’Asie (50 % en 1997),

– les pays arabes (25 %),

– l’Europe (16 %),

– les Amériques (6 %).

Vis à vis de l’Occident, les Emirats ont toujours mené une politique à la fois amicale et indépendante. Ils comptent en effet sur l’Occident pour garantir leur sécurité. C’est ainsi que des accords de défense ont été signés avec le Royaume-Uni, les Etats-Unis et la France.

Le monde arabe apparaît volontiers instable, travaillé par de sourdes et puissantes évolutions religieuses et politiques. Certains pays au demeurant justifient cette vision. Ce n’est pas le cas des Emirats Arabes Unis. Bénéficiant d’une réelle cohésion, engagés dans une politique étrangère constructive et pacifique, les Emirats offrent en outre un visage institutionnel apaisé.

Depuis leur création, les Emirats s’efforcent de contribuer à la stabilité du Golfe. Proches de l’Occident, ils ne négligent cependant pas la solidarité arabe. Avec leurs voisins auxquels des différends frontaliers les ont parfois opposés, ils mènent une politique de réconciliation et de normalisation.

L’exposition Universelle Dubai 2020 a offert  aux Émirats arabes unis, et particulièrement à Dubaï, un rayonnement international, elle s’inscrit surtout dans la stratégie de diversification économique du pays, impulsée depuis les années 1980

Ce rendez-vous offre à la ville une stature toute particulière. Il s’accorde avec les défis mondiaux contemporains, et se veut être un laboratoire pour les projets futurs.

En attirant de nombreux touristes, mais surtout en permettant l’installation d’entreprises innovantes sur le long terme, le pays espère contrecarrer le piège de la rente pétrolière.


Des avancées significatives dans le domaine de la protection des droits des femmes aux E.A.U

L’autonomisation des femmes est devenue une réalité aux Emirats arabes unis (EAU) où la batterie de mesures prises ces dernières années a permis aux femmes d’obtenir plus de droits et une meilleure protection.

Ainsi, grâce à de tels progrès, les EAU figurent aujourd’hui à la tête de la région MENA en matière d’autonomisation des femmes, en particulier compte tenu des récentes législations qui ont offert aux femmes plus de droits et une meilleure protection.

En effet, entre 2019 et 2020, les Émirats arabes unis ont approuvé quelque 11 nouvelles lois et amendements législatifs pour renforcer les droits des femmes et garantir leur autonomisation globale.

En termes de participation politique, une résolution publiée en 2019 a permis de porter la représentation des femmes au Conseil national fédéral (CNF) à 50% lors des élections qui s’étaient déroulées la même année.

Les Émirats arabes unis ont publié le décret-loi fédéral n 6 de 2020, modifiant certaines dispositions de la loi fédérale n 8 de 1980 concernant la réglementation des relations de travail accordant aux employées du secteur privé un congé payé supplémentaire de 5 jours par rapport au congé de maternité de 45 jours déjà.

Les EAU sont devenus le premier pays arabe à accorder un congé parental aux employés du secteur privé.

Les Émirats arabes unis ont également publié le décret de la loi fédérale numéro 6 pour 2020, stipulant l’égalité de salaire pour les femmes et les hommes dans le secteur privé, s’ils effectuent le même travail, ou un autre de valeur égale.

En plus de tout cela, des décrets-lois fédéraux visant à modifier le Code pénal ont été promulgués. Sur la base du ferme engagement des EAU à protéger les droits des femmes, les amendements au Code pénal et à la loi de procédure pénale ont abrogé l’article prévoyant des peines réduites (clémentes) dans ce que l’on appelle les «crimes d’honneur».


Les Émirats Arabes Unies en pointe dans le domaine de la transition énergétique

En matière d’offre énergétique, les Émirats arabes unis se trouvent en pôle position. C’est ainsi que dans le domaine crucial des énergies renouvelables, il  joue un rôle clé dans l’élargissement du portefeuille du pays avec des investissements dans les énergies propres dans plus de 40 pays, dont plusieurs pays en développement en Afrique et en Asie et dans des États insulaires vulnérables.

Les Emirats arabes unis, ont récemment annoncé la feuille de route pour le leadership en matière d’hydrogène, un plan national complet visant à soutenir les industries nationales à faible émission de carbone, à contribuer à l’objectif de zéro émission nette du pays et à faire de ce dernier un exportateur d’hydrogène compétitif.

Les Emirats arabes unis ont également annoncé l’initiative stratégique « UAE Net Zero by 2050 », une initiative nationale visant à atteindre des émissions nettes nulles d’ici à 2050, faisant des Emirats la première nation du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA) à y parvenir. Conformément à cette initiative, aux objectifs de dé-carbonisation de l’OMI 2030 et aux objectifs de développement durable 2030, le ministère vise à améliorer la qualité de vie dans le pays.

En effet, les Émirats arabes unis diversifient leur propre mix énergétique.
– Ils sont les premiers à déployer l’énergie nucléaire pacifique.
-Ils ont établi trois des centrales solaires les plus grandes et les moins chères au monde et ont établi de nouveaux records pour l’énergie solaire et éolienne la plus compétitive aux coûts aux Émirats arabes unis et dans le monde.
– C’est le premier pays de la région à déployer une technologie de capture du carbone à l’échelle industrielle.
– C’est un pionnier et un moteur de l’énergie hydrogène.
– Le pays investit activement pour réduire l’impact carbone des hydrocarbures.

Leadership international :
– À ce jour, les Émirats arabes unis ont investi 50 milliards de dollars dans les énergies renouvelables dans 70 pays et se sont engagés à investir plus de 50 milliards de dollars dans des projets d’énergie propre au pays et à l’étranger au cours de la prochaine décennie.
– Depuis 2009, les Émirats arabes unis accueillent le siège de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables.
– Les Émirats arabes unis et les États-Unis ont lancé en novembre 2022 le Partenariat pour accélérer la transition vers une énergie propre (PACE), un nouveau cadre d’énergie propre destiné à catalyser 100 milliards de dollars en financement, investissement et autres soutiens pour déployer 100 GW d’énergie propre d’ici 2035, en particulier dans les pays en développement.

En juillet 2022 le président émirati Mohammed ben Zayed a effectué en France sa première visite d’Etat depuis qu’il a officiellement pris les rênes du pays en mai. Les accords signés entre les deux pays visent à sécuriser l’approvisionnement énergétique de la France, à court et long terme.