Mauritanie : une justice à deux vitesses
L’ « affaire des émeutes du Ksar » intervenue le 29 juin dernier et dont le verdict est tombé le 18 Août 2016 continue à défrayer la chronique.
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz dont le pouvoir est régulièrement secoué par de rocambolesques affaires de détournement de deniers publics, n’a pas trouvé mieux que de remettre en selle deux ex responsables de son régime au passé peu glorieux.
Depuis longtemps, les responsables de la presse indépendante demandent avec insistance une véritable réforme pour aboutir à une décantation du secteur afin de le rendre plus efficace, fiable, pouvant le mener vers son noble objectif qui est celui de l’information vraie sans fioritures.
L’heure des comptes a sonné pour le projet Observatoire du suivi Citoyen du CSLP3, un projet piloté de main de maître par « Mauritanie Perspectives »(MP). L’atelier final de clôture s’est déroulé Samedi 21 mars à l’Hôtel Iman en présence de personnalités issues de l’administration et de la société civile.
Dans un contexte politique marqué par une tension perceptible entre le pouvoir et l’opposition, le président du parti islamiste « Tawassoul » est monté au créneau ce mercredi à l’occasion d’une conférence de presse animé au siège du parti à Nouakchott.
Au cours de sa visite à Néma (ville de l’Est) entamé ce mardi, le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz qui était très attendu sur la fameuse question du troisième mandat n’a pas mis fin au suspense refusant d’annoncer clairement qu’il ne se représenterait pas pour la prochaine présidentielle.